mercredi 30 octobre 2013

L'art de la rue à Paris

Vous avez probablement vu ce reportage hier sur les ondes de Radio-Canada. Il est encore disponible sur leur site mais je vous ai copié le lien sur le blogue. Il s'agit d'un reportage d'Alexandra Szacka sur un immeuble à Paris qui sera détruit le 31 octobre prochain et dans lequel des artistes, de partout sur la planète, ont créé des fresques et des installations inspirées des arts de la rue.

Malheureusement pour nous au Québec, il est trop tard pour aller visiter ce chef-d’œuvre... dommage que cela soit détruit finalement.

  Radio-Canada. 2013-10-30

lundi 28 octobre 2013

Sam Francis

Peintre américain (1923-1994), il se destinait à la médecine. Engagé comme pilote en 1943, son avion s'écrase dans le désert et il reste deux ans à l'hôpital... c'est là qu'il s'éveille à la peinture un peu pour passer le temps à l'origine puis comme art thérapie. Il étudiera à Berkeley à sa sortie de l'hôpital. Parmi ses professeurs, notons Mark Rothko et Clifford Still qui l'initieront à l'abstraction.

Il fait partie du mouvement de l'expressionnisme abstrait américain. Il rejette le cadre de la toile blanche et ses œuvres sortent de ce cadre. Il veut représenter, tel qu'il le voyait du haut du ciel dans son avion, l'espace qui s'étend, l'infini.

All Red - Sam Francis   All red, 1964, aquarelle, gouache, 56 x 76 cm.

Rien de tel que de voir l'artiste en action dans ce clip vidéo disponible sur You tube.



samedi 26 octobre 2013

Fonderie Darling

Si vous ne connaissez pas la Fonderie Darling, il est grand temps de la découvrir avec ces expositions. Présentement, on y présente Yann Pocreau avec Projections ainsi que Dédale de Jocelyne Alloucherie.
«Il est question d’architecture et de lumière dans les expositions en solo de Jocelyne Alloucherie et de Yann Pocreau, deux artistes de générations différentes, à la Fonderie Darling. Les deux corpus d’oeuvres se répondent à un point tel que leur programmation concomitante semble avoir été préméditée, ce qui n’est pas le cas. Cette coïncidence force le ravissement aussi parce que les deux pratiques se servent avec à propos de l’architecture industrielle de la Fonderie Darling et, plus encore, rappellent un aspect de sa mission : s’inscrire dans son quartier, le Faubourg des Récollets.» - Le Devoir, 26 oct. 2013
 Voici un vidéo clip qui présente Jocelyne Alloucherie et sa démarche artistique


  You tube

et celle de Yann Pocreau...


  You tube

Fonderie Darling
745 rue Ottawa, Montréal, Québec
H3C 1R8

Tél. : 514-392-1554

jeudi 24 octobre 2013

Morris Louis

Un autre artiste américain qui entre dans le style «colorfield painting». L'expérience Morris Louis débute lorsqu'il abandonne le chevalet. en 1954. Il change son style, rejetant tout son travail antérieur, et peint au sol sur des toiles presque toutes non apprêtées. La couleur englobe son travail et caractérise ses œuvres, il pense ses toiles en termes de couleurs. Il crée des taches colorées.

Dans une série de ses toiles, la couleur s'écoule en nappes verticales. Iris en est un exemple.

Iris - Morris Louis  Iris, Morris Louis

Il dilue la peinture et la laisse s'écouler sur la toile, créant ainsi des lignes colorées inégales.

Fin des années 1950 et début des années 1960, il peint alors des lignes parallèles de couleurs pures qui émergent des côtés et coins inférieurs de la toile. Il arrive avec les Unfurled. Ce que l'on voit est un vide, une toile blanche et des bandes de couleur qui tentent d'amener l’œil du spectateur au centre de l’œuvre mais l'en éloigne en même temps.

 Morris Louis Untitled, 1960 Untitled, 1960

Juste avant son décès, il change encore une fois sa recherche. Les lignes deviennent verticales et s'inscrivent au centre de la toile. Elles sont encore colorées, en bandes plus ou moins épaisses. Là, cependant, elles retiennent le regard au centre de la toile. Les bandes, surtout verticales seront également peintes à l'horizontale et même en diagonale.

Third Element, 1961  Third Element, 1961

Il est décédé d'un cancer du poumon en septembre 1962. Vous retrouverez plusieurs clips vidéo sur You tube, dont celui-ci tourné à la galerie Ameringer-Yohe, New York (avril 2008).

 

mardi 22 octobre 2013

De retour en atelier... sérieusement

Probablement que mes derniers billets sur Rothko et Miró ont stimulé mon imaginaire. Je retourne en atelier ce matin. J'ai déjà une petite commande en cours puis je m'attaque à quelque chose de fondamental... soit quelle orientation donner à ma recherche artistique. 

Depuis quelques mois, j'essaie diverses voies et j'ai de la difficulté à me brancher car elles m'intéressent toutes. La peinture multimédia est fondamentale pour moi, on y retrouve beaucoup le métal rouillé, les fibres diverses, les matières organiques séchées, etc. J'avais le goût d'explorer également la peinture ou les patines sur métal... alors je dois me retrouver dans tout ça.

Un ami m'a dit de m'inscrire à la maîtrise en arts... pour cibler ma recherche. Il a raison, on n'a jamais fini d'apprendre naturellement. Et puis faire une maîtrise sans travailler à temps complet en même temps... Wow! Quel rêve! À suivre...

Et ma réflexion m'amène à cette chanson...


lundi 21 octobre 2013

Joan Miró

Joan Miró (1893-1983,) est un peintre, sculpteur, graveur (il aime beaucoup la lithographie) et céramiste. De nationalité espagnole, il est l'un des principaux représentants du mouvement surréaliste. Nationaliste, son œuvre reflète son attrait pour le subconscient, pour le naïf, pour « l'esprit enfantin ». Il utilise surtout des couleurs «primaires», pures.

À ses débuts, on reconnait chez-lui des influences fauvistes, cubistes et expressionnistes, avant d'évoluer vers une peinture plane avec un certain côté naïf. Lorsqu'il part pour Paris, au début des années 1920, son œuvre devient plus onirique, ce qui correspond aux grandes lignes du mouvement surréaliste auquel il adhère mais avec lequel, tout en conservant les principes, il prendra ses distances au début des années 1930. 

Durant ces années il réalise ses toiles à partir de collages et expérimente une vaste gamme de techniques pour réaliser ses peintures. Il a également réalisé plusieurs peintures murales aux États-Unis (fin années 1940 et 1950) et à Paris (début des années 1960).

En son honneur a été fondée à Barcelone la « Fondation Joan-Miró », en 1975, centre culturel et artistique où l'on présente les nouvelles tendances en art contemporain. Nous retrouvons ses œuvres dans plusieurs musées à travers le monde.

Image illustrative de l'article Murs de céramique (Miró)   
Mur de céramique, 1971 (10 x 55 m), Wilhelm-Hack-Museum, Ludwigshafen, Allemagne - Wikipédia


  Femme, 1981, Mairie de Barcelone

Voici un court clip vidéo tiré de You tube qui passe en revue l’œuvre picturale de Miró.Vous avez également le lien Wikipédia qui donne plusieurs liens avec ses œuvres.




dimanche 20 octobre 2013

Mark Rothko

De retour au peintres du mouvement expressionniste abstrait américain, je vous présente brièvement Mark Rothko. De son vrai nom Marcus Rothkowitz il est originaire de Dvinsk en Russie (Lettonie) en 1903, il grandira au États-Unis où sa famille émigre en 1913. Il prend le nom avec lequel nous sommes plus familiers en 1940.

Nous le connaissons par l'abstraction mais ses débuts sont figuratifs. Confronté aux réalisations artistiques européennes et aux artistes tels Dali, Ernst, Matisse, il découvre une nouvelle voie.En 1949, il présentera dans une exposition à la Galerie Betty Parsons une immense toile verticale sur laquelle est peint un rectangle de couleur aux contours incertains sur un fond plus clair. Il présente alors sa signature au monde de l'art. Sa recherche évoluera à travers les années mais il deviendra le leader du «colorfield painting».

Il explorera au fil des ans des formats toujours plus impressionnants et les aplats de couleurs et ses rectangles aux contours imprécis qu'il qualifie de personnages. Selon lui, la peinture nous ramène toujours à la condition humaine.

                  

La Chapelle Rothko à Houston renferme plusieurs toiles dédiées à la passion du Christ. Elles compteront parmi ses dernières réalisations picturales. Très colorées au début, ses toiles deviendront plus sombres, plus noires jusqu'à son suicide en février 1970.

En 2012, à New York, une toile de Rothko s'est vendue 89,9 millions de dollars.


samedi 19 octobre 2013

Barcelo et Éric-Emmanuel Schmitt

Deux livres retiennent mon attention en ce moment. Le premier que je lis en ce moment est Les perroquets de la place d'Arezzo d'Éric-Emmanuel Schmitt. Vous connaissez Schmitt comme auteur et comme réalisateur. On se souviendra, entre autres, d'Oscar et la dame rose et d'Odette Toulememonde. Son plus récent livre nous amène à la Place d'Arezzo à Bruxelles ou plusieurs personnages reçoivent une lettre avec ce petit mot :
«Ce mot simplement pour te signaler que je t’aime.
Signé : tu sais qui.»
Cette lettre anonyme trouble leur l’existence. Qui s’acharne à violer leur intimité?  Chacun  l'interprétant à sa manière, le message entraîne autant de promesses et d’attentes que de déceptions et de catastrophes.

Eric-Emmanuel Schmitt

C'est écrit comme seul Schmitt peut le faire. Nous passons d'un personnage à l'autre et entrevoyons les liens entre eux.

Le second livre, que je me promets de lire par la suite, est le dernier de François Barcelo, auteur que j'aime beaucoup. Le décrocheur et la suppléante nous amène dans le monde de l'éducation. Dans ses livres, Barcelo observe et décrit bien les comportements humains et avec beaucoup d'humour. Ici, le roman s'adresse surtout aux ados qui ont le goût de décrocher... et aux autres qui continuent. Il s'adresse également aux personnes, comme moi, qui peuvent lire encore des livres jeunesse. 
«Double portrait d’un ado qui veut décrocher de l’école et d’une suppléante en congé de maternité, congé qui s’étire par manque de travail. Ils se croisent au «Régalorama» du centre commercial. Roméo ne dégote pas l’emploi qu’il convoitait, il cherche une table libre pour réfléchir et, malgré lui, il se retrouve à consoler le bébé de Juliette. Puis, assis à la même table, elle avec un café et lui avec un chocolat chaud, ils s’aperçoivent qu’ils se connaissent. Elle était enceinte quand elle avait remplacé son enseignante durant quelques jours. Discussions, questionnements, connivences, réflexions et résolutions seront au rendez-vous. Juliette trouvera les mots et les exemples pour convaincre Roméo de retourner à l’école et Roméo trouvera une façon de redonner du travail à Juliette en avouant à la directrice les raisons de son absence et en lui disant beaucoup de bien de Juliette.» - Soulères éditeur

jeudi 17 octobre 2013

Beat Nation : Art, hip-hop et culture autochtone

Le Musée d'art contemporain de Montréal présente à compter d'aujourd'hui Beat Nation : Art, hip-hop et culture autochtone. L'exposition se déroulera jusqu'au 5 janvier 2014. On y retrouve des œuvres de différentes disciplines, soit peinture, sculpture, installation, vidéo et performances. 
C'est «une génération d’artistes qui juxtaposent la culture urbaine et l’identité autochtone en vue de produire des œuvres novatrices, inusitées, qui reflètent les réalités actuelles des peuples autochtones.»
Le MACM reçoit l'exposition, créée et mise en circulation par la Vancouver Art Gallery et, offre dans sa programmation, des activités et des performances d'artistes autochtones. Voir la section «En lien avec cette exposition». On y retrouvera, entre autres, Les tandems du dimanche qui amèneront aussi les participants à créer :
«Inspirées par le riche répertoire artistique haïda teinté de la culture urbaine, les œuvres de Bulpitt & Milot présentées dans l’exposition Beat Nation : art, hip-hop et culture autochtone inciteront les participants à peindre des formes et des graffitis sur des supports aux formats inusités : planche à roulettes, siège de vélo, etc.»

Skeena Reece, <i>Raven: On the Colonial Fleet</i>, 2010 Image tirée su site web du MBAC de Montréal

lundi 14 octobre 2013

Jasmine French

Samedi dernier, je me suis finalement assise devant le grand écran pour voir le dernier film de Woody Allen, Jasmine French. Si vous aimez le réalisateur, vous serez enchantés par ce film. Cate Blanchett tient le rôle d'une Jasmine French un peu «fêlée» et abrutie par les antidépresseurs qu'elle utilise allègrement... mais c'est aussi l'univers de Allen. On y reconnaît aussi la difficulté des relations hommes/femmes que l'on retrouve à travers plusieurs de ses films.

Le sujet est très actuel : «la crise, mais ce n'est pas la classe moyenne qui écope, c'est l'histoire d'une femme qui du jour au lendemain perd tout : son identité, ses certitudes, qui découvre la honte de vendre des chaussures à des femmes riches qui venaient à ses soirées. Elle se voit confronter, lorsqu'elle arrive chez sa sœur, à la petitesse du lieu».- Minou Petrowski

J'aimerais le voir au moins une seconde fois mais dans sa version originale en anglais (Blue Jasmine).

 


samedi 12 octobre 2013

La terre vue de l'espace et l'art

Dans La Presse hier, on publiait l'article La Terre, 15 œuvres d'art vues de l'espace. Un petit article, tiré du portail web du magazine Le Nouvel observateur qui a tiré quinze photographies de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Si vous n'avez pas lu ce petit article, je vous invite à le faire et à aller voir les photographies présentées. La terre en elle-même nous présente des œuvres d'art qui n'ont rien à envier aux plus grands artistes qui y vivent ou y ont vécu. Vous aurez de quoi admirer pendant plusieurs minutes. Èn regardant ces photos, je pensais à mon ami François et sa spécialité en géomatique. Je ne sais pas si les photographies aériennes avec lesquelles il travaillait faisaient ressortir toute cette beauté.

Je vous en présente une que j'aime particulièrement, tirée du site du Nouvel observateur. Allez voir aussi la photo du Lac à L'Eau claire au Québec... superbe!

Tchad  
Tchad, cliché réalisé en 2012 par le satellite Envisat au dessus du massif du Tibesti.

mercredi 9 octobre 2013

René Derouin à la Grande bibliothèque

Jusqu'au 23 mars 2014, la Grande bibliothèque de Montréal présente l'exposition Fleuve de René Derouin. 

René Derouin, artiste multi-disciplinaire reconnu pour ses céramiques et ses gravures. Il vit présentement à Val-David, dans les Laurentides. Sa recherche picturale s'identifie au territoire et à la notion «d'américanité».

Sa démarche artistique va de la gravure au dessin, en passant par la sculpture, l’installation et l’écriture. Par l’essor de ses recherches, il contribue  au rayonnement de la gravure et n’a de cesse d’expérimenter la puissance et la portée de la gravure sur bois, toujours au cœur de son processus et avec laquelle on le reconnait aisément.
«Fleuve... Le titre ne pouvait être mieux choisi. René Derouin a grandi à Pointe-aux-Trembles, sur le bord du Saint-Laurent qui lui a pris son frère et son père. Mais qui lui a aussi donné le goût de quitter ces rives «où l'art n'existait pas» pour aller poursuivre sa quête d'identité au Mexique, où il disait : Je suis du Nord.»
Alors que ses œuvres sont exposées dans plusieurs musées à travers le monde, il recevait en 1998, la Bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec, en 1999, le prix du Québec Paul-Émile-Borduas ainsi que la médaille du Palacio de Bellas Artes du Consulat du Mexique lui étaient attribués pour son apport aux échanges culturels. En 2006, le gouvernement mexicain lui a décerné l'Ordre de l'Aigle aztèque, la plus haute distinction octroyée à un citoyen étranger. En 2007, il est nommé chevalier de l’Ordre de la Pléiade, section du Québec, par l'Assemblée parlementaire de la Francophonie.


mardi 8 octobre 2013

Festival interculturel du conte du Québec

Du 18 au 27 octobre 2013 se tiendra à Montréal la 12e édition du Festival interculturel du conte du Québec.Le 18 octobre le spectacle d'ouverture La Grande Nuit donnera le coup d'envoi du festival au Gesù.
On y attends «plus de 75 conteurs et conteuses d’ici et d’ailleurs [qui] nous feront voyager dans leur imaginaire. Dix jours de joyeuses menteries, de rencontres avec des personnages plus grands que nature, drôles, tragiques, déjantés… 95 spectacles solos ou collectifs, de nouvelles créations de conteurs québécois, des propositions de conteurs de la relève et des spectacles famille pour enchanter les petits, dans une quinzaine de villes du Québec. Les spectacles sont gratuits ou offerts à petits prix.» - BonjourMontréal.com
 
 
Vous retrouverez le programme et les informations sur le site web du festival. Il faut garder un petit moment à votre agenda pour vivre des moments privilégiés tirés de l'imaginaire des artistes.

lundi 7 octobre 2013

Les fantastiques livres volants de Morris Lessmore

Hier, j'ai regardé la fin d'un film à Télé-Québec. Ne sachant pas le titre, je l'ai retrouvé ce matin en consultant l'horaire télé d'hier sur le web. Le court métrage est une animation réalisée autour des livres, ce qui me parle énormément. Cependant, ce qui est paradoxal mais actuel, une application interactive a été créée pour le ipad. Je parle ici du film Les fantastiques livres volants de Morris Lessmore.

Capture d’écran iPad 1  Capture d'écran ipad

«Des références littéraires et cinématographiques, de très belles  images pleines de détails. Un univers où les livres sont vivants et un  magnifique hommage au livre sous toutes ses formes.» - Éditions Bayard

Voici le film sur You tube sans la musique et les applications interactives. L'application ne se vend pas très cher (autour de 4,5 euros soit un peu plus de 6$ canadiens). 


dimanche 6 octobre 2013

Marche en rose

Aujourd'hui, dans plusieurs villes du Canada, se tiendra la course (ou la marche) pour la vie. Organisé par la Fondation canadienne du cancer du sein. Je pense à certaines amies et femmes de ma famille qui n'ont eu la chance d'en guérir. Cependant, je connais plusieurs femmes qui croquent encore dans la vie à pleines dents et qui militent pour la recherche afin de sensibiliser et de vaincre complètement cette maladie.

Du côté artistique, il y a toujours eu des manifestations pour sensibiliser les gens à faire des dons pour la recherche. Mercredi, en Allemagne, il y aura l'événement Octobre rose qui met l'accent sur la prévention. Le Pink ribbon photo award a été créé par Estée Lauder pour rendre hommage à Mrs Evelyn Lauder, aussi créatrice du «ruban rose». L'an dernier des élèves de l'école Régina-Assumpta de Montréal de Montréal ont réalisé l'exposition Carrément rose.

Peu importe le moyen, vous trouverez toujours des manifestations artistiques ou autres qui aident la Fondation canadienne du cancer du sein à obtenir des fonds pour la recherche et la sensibilisation à cette terrible maladie.

Offrons toutes et tous une pensée rose à toutes les femmes qui combattent un cancer ou qui sont sorties victorieuses de cette bataille.

samedi 5 octobre 2013

La collection William S. Paley : Un goût pour l'art moderne

Le Musée national des beaux-arts du Québec présentera à compter du 11 octobre prochain, une sélection d’œuvres majeures de la collection William S. Paley du Museum of Modern Art (MoMA) de New York.

«De Cézanne à Bacon, en passant par Degas, Rodin, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Matisse, Derain et Picasso, l’exposition La collection William S. Paley. Un goût pour l’art moderne réunit 62 tableaux, sculptures et œuvres graphiques dressant un superbe panorama de la peinture française impressionniste et postimpressionniste, de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.» 


L'exposition se poursuivra jusqu'au 16 février 2014, vous avez le temps de passer par Québec d'ici là... à moins que le sud ne requiert votre présence durant la saison froide. Alors il faudra y faire un saut avant de quitter le Québec.

vendredi 4 octobre 2013

Censure

Le 2 octobre dernier, Radio-Canada publiait cet article : La censure, une menace réelle aux États-Unis, selon l'Association des bibliothèques. Je l'ai mis de côté en me demandant qui, de nos jours, pouvait encore censurer des livres. 

Détail de l'affiche de la Semaine des livres interdits, organisée aux États-Unis par l'American Library Association (ALA)  Détail de l'affiche de la Semaine des livres interdits, organisée aux États-Unis par l'American Library Association (ALA)  Photo :  American Library Association

Les plaintes sont déposées surtout à cause du contenu sexuellement explicite ou injurieux de certains livres. Parmi les auteurs cités par le bureau de l'American Library Association (ALA), notons Stephenie Meyer, J.K. Rowling, Suzanne Collins, Mark Twain, John Steinbeck et plusieurs autres. Les classiques tels D.H. Lawrence et son livre L'amant de Lady Chatterley restent toujours sur cette liste.

L'ALA organise depuis 1982 la Banned Books Week pour dénoncer et pour permettre aux  Américains de comprendre et d'accepter les points de vues autres et la liberté d'expression.

Il est difficile de dire si nous vivons la même chose au Canada. Il faudrait consulter les revues spécialisées auxquelles je n'ai malheureusement plus accès à la retraite. C'est d'ailleurs un aspect de la retraite que je déplore le plus, surtout à cause de mon ancienne profession. La censure peut d'ailleurs se diriger vers différentes disciplines. Je pense au cinéma, à l'art visuel, au journalisme et j'en passe.

Je crois cependant que les Québécois et les Québécoises ont fait énormément de chemin à propos du respect des œuvres littéraires. Plusieurs on lu Mein Kampf ou Lolita sans monter aux barricades. Je crois que les gens replacent les livres dans le contexte historique ou littéraire. Cependant, j'ignore ce qu'en pensent les Canadiens anglais. Je ne connais pas leur culture sur le sujet.

Suite à l'article, je me questionne. Pourquoi est-ce qu'au XXIe siècle des personnes n'acceptent toujours pas la liberté d'expression? Car c'est de cela qu'il est question dans cet article. Et, sommes-nous à l'abri ici au Québec de ce non respect? Qui sommes-nous pour juger une œuvre littéraire? Plusieurs autres interrogations se posent également. La discussion s'amorce... 

jeudi 3 octobre 2013

Ah Florence!

Facebook hier... tous les amis de Denise et Daniel peuvent admirer une photo d'eux prise d'une terrasse sur un toit à Florence. La ville est magnifique, nous dit-elle. Je soupire en lisant. Comme j'aimerais loger dans leurs valises et pouvoir admirer avec eux cette ville et l'Italie en entier. Bon voyage les amoureux!

Florence et la Toscane, une région que je visiterai un jour, Florence et ses ponts, ses palais, ses églises et... le David de Michel-Ange. Florence est la ville de Giotto, Michel-Ange, Botticelli, Dante et Machiavel pour ne citer que ceux-là. Riche de son architecture et de l'art qui y a émergé depuis des centenaires, elle est la capitale mondiale de l'art. On dit qu'elle «conserve jalousement tous les attraits de son riche passé en rassemblant à elle seule 25 % d’œuvres d’art dans le monde et 50 % en Italie». - Le Routard

Pour les historiens, c'est aussi l'empire de la famille Médicis qui y a régné en maître durant la Renaissance. Cette riche famille toscane a permis une nette évolution de la ville, multipliant ainsi les interventions en matière culturelle, économique et politique. Elle a pris sous sa protection plusieurs artistes de l'époque, notamment Michel-Ange, Donatello et Léonard de Vinci, à qui elle a donné plusieurs contrats, faisant ainsi office de mécène.

Florence by night: David, piazzale Michelangelo  
 Florence by night: David, piazzale Michelangelo © fabienne65 Août 2013 - Le Routard

Bientôt, si vous en avez le goût, j'aimerais vous parler de Michel-Ange, cet artiste connu internationalement. Il fut l'un des génies de l'art de la Renaissance et a accompli des œuvres majestueuses, tant comme peintre que comme sculpteur.

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mercredi 2 octobre 2013

Pierre Huot, artiste peintre

L'Espace Odyssée de la Maison de la culture de Gatineau présentera à compter du 17 octobre l'artiste Pierre Huot et son exposition Huot sans filet. Malheureusement, le site web de Pierre Huot ne fonctionne pas en ce moment. Vous retrouverez ses œuvres, notamment  à la Galerie d'art Jean-Claude Bergeron à Ottawa.

  Image, site web Galerie Jean-Claude Bergeron

Au même moment, l'artiste  Mustapha Chadid présentera son Voyage sans retour à la Galerie Art-image aussi à la Maison de la culture de Gatineau.

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Deux expositions à noter à votre agenda...

mardi 1 octobre 2013

Sortir du cadre : réflexion personnelle

Oui, sortir du cadre de la toile, de l'organisation de la toile, de l’œuvre... voilà une problématique qui a toujours dirigé le sens de ma recherche. Ce processus du cadre non conventionnel évolue en moi depuis l'université. J'avais alors réalisé un projet qui devait se voir depuis le sol mais que j'avais, à la toute fin, décidé d'accrocher.


Cette recherche demeure un projet d'étudiante mais j'avais réussi, malgré qu'on devine le rectangle de «masonite» derrière cette réalisation, à sortir du cadre. Le projet avait alors terminé sur le mur de la galerie de ma maison de l'époque, à l'extérieur livré aux intempéries et les pièces de rouille avaient alors poursuivi leur oxydation. L’œuvre mesurait environ 5 x 3 x 1.5 pieds, et elle donnait vraiment une impression différente tant par sa forme que par l'épaisseur que j'avais ajoutée et qui donnait un peu une «impression» de 3D.

Ma recherche a évolué. Je ne tente pas toujours de briser ce fameux cadre mais je garde toujours inconsciemment cette perspective. Alors pourquoi est-ce que je reviens à cette vieillerie? Disons que je suis tombée sur ce vieux dossier l'autre jour et je me suis rappelée la frénésie avec laquelle j'avais travaillé à construire ce travail. Or, j'ai toujours besoin de cette énergie pour créer et pour me sortir de ce foutu «cadre». Alors, je me dis que je dois revenir aux sources.

Malgré le fait que je tente toujours d'aller plus loin que le cadre, lorsque je réalise quelque chose qui me semble dépasser cet élément, je reçois toujours une critique comme quoi je ne respecte pas les notions de base de la peinture. Alors, est-il vraiment possible d'évoluer dans une direction qui transgresse ces foutus principes? L'art n'évolue-t-il pas lorsqu'on s'écarte des conceptions enseignées? 

Bon, je réfléchis tout simplement ce matin... mais cette simple réflexion me fait reprendre un peu de cette énergie dont je parlais plus haut. Bientôt, je reviendrai à mon chevalet. J'en ai l'intuition.

Merci de m'avoir lue ce matin... j'avais presque eu envie de téléphoner à Line ou Maryse qui, je sais, lisent mon blogue régulièrement pour en jaser un peu. Je me reprendrai c'est certain.